Brigitte Bardot : tout savoir sur sa maison de La Madrague
Refuge mythique d’une des plus grandes icônes françaises, La Madrague est bien plus qu’une simple résidence. Située à Saint-Tropez, cette villa incarne à la fois le glamour et les défis d’une vie en retrait des projecteurs. Pourtant, ce havre de paix est parfois assombri par des désagréments liés à la célébrité de sa propriétaire, Brigitte Bardot, aujourd’hui âgée de 90 ans.
Où se trouve La Madrague, le refuge de Brigitte Bardot ?
Perchée au bord de la Méditerranée, La Madrague est une villa de style provençal nichée sur la route des Canebiers, à Saint-Tropez, dans le Var. Acquise par Brigitte Bardot en 1958 pour 24 millions d’anciens francs, cette demeure est indissociable de l’image de l’actrice. Entourée d’un jardin luxuriant et d’un mur protecteur, elle offre une vue imprenable sur la mer. Cette propriété, évoquée dans une célèbre chanson en 1962, est devenue une extension de la personnalité énigmatique de l’actrice.
Pourquoi La Madrague est-elle si célèbre ?
Le nom La Madrague est un hommage à une ancienne technique de pêche au thon pratiquée sur les côtes méditerranéennes. Ce lien historique avec la mer s’accorde parfaitement avec l’emplacement de la villa, qui surplombe l’eau. Brigitte Bardot y a trouvé un refuge loin de l’effervescence parisienne, transformant cette maison en un lieu emblématique de Saint-Tropez.
Une maison où les animaux sont rois
Brigitte Bardot, fervente défenseure des droits des animaux, partage son quotidien à La Madrague avec de nombreux compagnons à quatre pattes. Chiens, chats, moutons, et autres animaux qu’elle recueille témoignent de son engagement. Créatrice de la Fondation Brigitte Bardot en 1986, elle continue à militer activement pour la cause animale, faisant de sa résidence un véritable sanctuaire.
Une vie troublée par la curiosité des touristes
Si La Madrague devait être un havre de paix, elle est souvent envahie par les curieux et les touristes. Cette intrusion permanente a transformé son quotidien en un véritable casse-tête. Dans une interview accordée en 1991, Brigitte Bardot confiait : « La Madrague, c’est moi. Emmerdements compris. Les gens viennent m’enquiquiner ici du 1er janvier à la Saint-Sylvestre […] Ça devient invivable. » Malgré les mesures prises, les visiteurs continuent de perturber la tranquillité de la propriété.
Des mesures de sécurité renforcées
Pour protéger la villa et sa propriétaire, la mairie a installé des poteaux en béton autour de la propriété pour limiter l’approche des bateaux. Ces règles strictes incluent des sanctions : six mois de prison et une amende de 3 750 euros pour les contrevenants. Pourtant, certains plaisanciers n’hésitent pas à contourner ces restrictions, ajoutant à la frustration de l’actrice.
Une maison privée, mais mythique
Bien que Brigitte Bardot tienne à préserver son intimité, quelques rares aperçus de La Madrague ont été dévoilés dans des documentaires. Le style provençal de la maison, ses volets bleus, ses plantes grimpantes et ses terrasses ombragées reflètent une simplicité élégante. Ce cadre, pourtant idyllique, reste un symbole d’un combat constant entre la recherche de paix et la notoriété envahissante.
En conclusion
La Madrague reste un lieu emblématique, à l’image de sa célèbre propriétaire. Entre refuge pour animaux, maison familiale et symbole intemporel de la côte tropézienne, elle incarne autant les rêves que les défis d’une vie sous les projecteurs.
