Françoise Hardy : le duplex parisien où elle a passé ses derniers jours

Le 11 juin 2024, l’annonce du décès de Françoise Hardy, à l’âge de 80 ans, a bouleversé ses fans et le monde de la musique. Thomas Dutronc, son fils, a partagé sur Instagram un message poignardant : “Maman est partie”. Après plusieurs années de lutte contre le cancer, Françoise Hardy a choisi de passer ses derniers moments dans l’un des lieux les plus chers à son cœur : son duplex parisien.

Françoise Hardy, une véritable Parisienne

Paris a toujours occupé une place spéciale dans le cœur de Françoise Hardy. Née dans le 9e arrondissement, elle a partagé son enfance entre la capitale et la maison de ses grands-parents à Aulnay-sous-Bois. Dès sa jeunesse, elle a noué une relation forte avec la ville, où elle se sentait chez elle. Son premier logement, un studio modeste situé rue du Rocher dans le 8e arrondissement, symbolisait ses débuts dans la capitale. Mais ce n’était que le début de son aventure parisienne.

En 1970, après avoir vendu son studio, elle s’installe dans un appartement plus spacieux au 10, rue Saint-Louis-en-l’Île, en plein cœur de Paris. C’est là que son fils Thomas Dutronc voit le jour en 1974. Françoise et son compagnon de l’époque, Jacques Dutronc, choisissent ensuite de s’installer dans une maison du 16e arrondissement, un quartier qu’elle a toujours adoré pour son côté calme et élégant.

Le duplex parisien, son dernier refuge

Après plusieurs déménagements à Paris, c’est dans un duplex moderne du 16e arrondissement que Françoise Hardy choisit de poser définitivement ses valises. Ce duplex, devenu son refuge, était un lieu où elle se sentait en sécurité et proche des siens. Après avoir été victime d’une hémorragie interne, elle décide d’y passer ses derniers jours, loin des préoccupations de la vie quotidienne.

Elle évoquait avec émotion son attachement à Paris, confiant lors d’une interview : “Même aller en Corse me pose problème. Je ne peux vivre qu’à Paris”. Ce duplex, un lieu calme et intime, devient ainsi son dernier cocon, où elle se sentait en harmonie avec elle-même. Jacques Dutronc, même s’il ne vivait plus avec elle, partageait parfois l’appartement lorsque ses engagements professionnels le permettaient. Il résidait au rez-de-chaussée, tandis que Françoise, plus affectée par sa santé, utilisait un petit ascenseur pour rejoindre son étage supérieur.

Un dernier adieu à la Corse

Si l’on pouvait penser que la Corse, où Françoise Hardy avait une maison à Monticello, aurait été son ultime refuge, la réalité en fut autrement. Jacques Dutronc et elle avaient fait construire cette maison dans les années 60, un projet qui marquait leur attachement à l’île de beauté. Bien que Françoise Hardy ait profondément aimé cet endroit, c’est bien à Paris, dans son duplex, qu’elle a choisi de passer ses derniers jours.

La maison de Monticello, située dans un petit village en Haute-Corse, avait une histoire particulière. Jean-Marie Périer, le photographe et compagnon de Françoise à l’époque, avait offert le terrain à la chanteuse, qui y a fait construire la maison. Mais, malgré le lien fort qu’elle entretenait avec cet endroit, elle n’a jamais vécu là en permanence. Comme Jacques Dutronc l’a expliqué dans une interview, “C’est quand même moi qui ai fait construire la maison à Monticello pour Françoise. Et pourtant, je n’y ai jamais habité avec elle, mais j’ai passé quarante ans à rendre visite à Jacques dans cette maison”.

Conclusion

La fin de vie de Françoise Hardy a été marquée par un retour à l’intimité de son duplex parisien, un lieu qu’elle chérissait et où elle a passé ses derniers moments en toute tranquillité. Paris, la ville de son cœur, lui a permis de rester fidèle à elle-même, entourée de ses souvenirs et de ses proches. Ce duplex dans le 16e arrondissement est désormais le témoin d’une époque révolue, celle d’une femme et d’une artiste qui ont marqué plusieurs générations.