
Pascal Praud : un aperçu de sa maison idéale nichée à Noirmoutier
Sur les plateaux télé, il tranche, il provoque, il interpelle. Mais dès qu’il quitte le tumulte des débats politiques et des polémiques en direct, Pascal Praud se transforme en homme paisible, amoureux d’un lieu bien loin des caméras : l’île de Noirmoutier. Une échappée précieuse, entre dunes, ruelles et clapotis de l’Atlantique.
Un parcours entre football, télé et coups de gueule
Né à Nantes en 1964, Pascal Praud a grandi avec un ballon dans les pieds et un micro à portée de main. Diplômé de l’École supérieure de journalisme de Paris, il commence sa carrière dans le sport à la télévision, notamment dans Téléfoot, avant de faire un passage plus audacieux mais moins concluant à la direction du FC Nantes, son club de cœur.
Après ce détour dans les coulisses du ballon rond, il revient sur les écrans avec des émissions sportives, puis s’impose à partir de 2016 comme une voix forte du débat télévisé avec L’Heure des Pros sur CNews. Un style tranché, une parole libre, qui lui vaut autant d’admirateurs que de détracteurs. Mais derrière le personnage médiatique, il y a aussi un homme attaché à des plaisirs plus simples.
Noirmoutier : plus qu’une destination, un refuge
Dès qu’il le peut, Pascal Praud s’évade à Noirmoutier, cette île vendéenne où le temps semble ralentir. Il y possède une maison où il passe de longues périodes avec sa compagne Catherine – ancienne sportive de haut niveau – et ses enfants. Loin de l’agitation parisienne, il y cultive un goût pour la simplicité, les promenades silencieuses et les déjeuners improvisés.
Dans ses chroniques, il décrit avec poésie l’ambiance de l’île : « À l’heure du déjeuner, je traverse des rues désertes… J’entends le cliquetis des fourchettes, des bribes de conversations, les pleurs d’une petite fille… Et j’aime ça ». Une vision presque cinématographique, où les petits détails du quotidien deviennent les piliers d’une vie apaisée.
Une passion qui agace… mais amuse
À force d’en parler, Pascal Praud a fait de Noirmoutier un personnage à part entière dans ses récits. Si bien que certains amis le taquinent gentiment : « Il nous fatigue avec son Noirmoutier ! Il n’y a pas de golf, que des marais salants, et des moustiques… » Des moqueries lancées avec affection, qui contrastent avec la profondeur du lien qu’il entretient avec l’île.
Ce qui séduit Pascal, ce ne sont pas les paysages de carte postale, mais ce luxe discret que seule la familiarité peut offrir : l’odeur des pins, les vélos dans les allées sablonneuses, les marchés du matin, les silences habités. Rien d’ostentatoire, tout dans le détail.
Une parenthèse en harmonie avec son tempérament
Ce qui frappe dans cette histoire, c’est le contraste. L’homme de télévision, habitué aux joutes verbales et à la vitesse de l’info, se retrouve à savourer le calme et la lenteur. À Noirmoutier, il n’est plus l’animateur clivant, mais un père de famille, un compagnon, un promeneur.
Noirmoutier n’est pas qu’une maison secondaire, c’est un ancrage émotionnel, un lieu qui lui permet de souffler, de penser autrement, de redevenir lui-même. Un endroit où il peut tout simplement… ne rien faire.
En somme, là où d’autres cherchent le luxe ou l’exotisme, Pascal Praud a trouvé dans une île vendéenne le plus précieux des biens : un endroit où poser son esprit, loin du tumulte, dans le murmure d’un été qui ne fait pas de bruit.















